Internaute, mon crapouillot, est ce que tu parles anglais?
Mais même juste un petit peu?
Je suis une méchante libraire et je ris sournoisement des prononciations foireuses des nombreux titres en anglais de mon stock.
Je sais, c'est mal, mais j'aime ricaner au dépend de mes clients non anglophones.
Florilège:
Ah my goddess se prononce... Ami godesse bien sur.
One Piece? ôn pièce.
Comment prononcer Bleach? moi je dis Blitch, mais j'ai déjà entendu bliche, blèche, ou, mon préféré Blèk. Je dois reconnaitre que quand on me demande si j'ai le dernier Blèk, j'ai toujours un temps de latence.
Le truc le plus étonnant c'est highschool of the dead. Surtout quand on passe sans erreur la partie "aïskoul" pour se cracher misérablement sur dead en disant did, plutôt que dèd.
Il y a un festival aussi sur death note.
dèf naute (le voyageur sourd?)
dite note (note!)
dif naute ( là, je ne vois pas).
Daredevil devient Dard de ville.
Mais bon, soyons chic la dessus, j'ai mis du temps avant de le prononcer dawedivol , et je dit toujours spïdèrmane, plutôt que spaïdeurmèn.
Alors que les titres en japonais sont rarement écorchés.
A part, bien sur le très glissant "Gunnm".
gueune? goune? geunneumeu?gounème? gueunème?
Un ami pratiquant le japonais m'a dit qu'il fallait dire "gannma". Alors je prononce comme ça. Mais ça n'engage que moi.
Après, curieusement personne ne dit Naruto autrement que narouto.
Y a un truc qui m'échappe avec le japonais?
vendredi 26 février 2010
Le zombi sous l'oreiller
Internaute, merveille des merveilles, il faut que je t'avoue un truc.
Une part obscure et bien cachée de moi même, je vais te révéler un élément de ma psychologie personnelle tellement intime qu'après tu sauras tout de moi.
Il s'agit d'une phobie. Une phobie assez handicapante dans mon travail.
J'ai peur des zombies.
Littéralement.
Les zombies me foutent la trouille, me pétrifient, font virer mon teint de rose au vert jambon, bref les zombies et moi c'est pas la folle passion.
Un jour le Prince a eu une idée trop drôle. Il s'est tapi dans le couloir de notre immeuble. L'ampoule avait grillé peu avant. Le couloir était donc obscur, la nuit étant tombée. En parfaite connaissance de la topographie, j'emprunte donc le couloir où m'attend le fourbe individus, sereine. Et là, plutôt que de me fait une bête "Bou"que j'aurais aujourd'hui oublié, il a trouvé trèèèès malin de tendre mollement les bras en avant suffisamment pour effleurer ma nuque du bout des ses doigts inertes, et de faire un long et lugubre "beeeeeeeeeeuuuuuuuuuuu".
Il a fallut une heure pour calmer mes sanglots nerveux, deux pour que j'arrête de l'insulter, et trois pour que l'acouphène provoqué par mon hurlement de pure terreur ne passe. La nuit suivante je me suis réveillée 2 fois après d'absurdes cauchemars, terrifiée à l'idée de me rendormir pour rêver à nouveau de morts vivants affamés de chair humaine.
Est il utile de préciser que si le malheureux évènement a eu lieu il y a 4 ans je n'ai pas encore pardonné au Prince?
Lui, je pense qu'il a compris.
Qu'est ce que ça révèle de ma personnalité? Que je crains d'être avalée par la foule et de devenir commune et identique dans l'errance décharnée? Que j'ai assistée enfant à une messe noire où quelqu'un aurait mangé salement de la viande crue et que je trainerai derrière moi ce traumatisme?
J'ai essayé de comprendre, la seule information que j'ai pu trouver dans une étude sur la violence dans les films américains et la réaction de rejet que l'on peut avoir devant une scène de zombies anthropophages, c'est que, en fait, ça me montre quelque chose que j'aurais envie de faire mais que mon code moral m'interdit.
Donc d'après mes lectures, je veux manger des gens en groupe, mais j'assume pas...Je n'aime pas la direction que ça prend, ça va vite tourner à l'obsession sexuelle cachée. Je préfère considérer que l'auteur du bouquin était fou à lier. Ca me rassure.
Comme je ne la comprenais pas, j'ai essayé de lutter contre ma phobie.
Le mal par le mal.
J'ai été voir au cinéma les films de zombies sorties ces 3 dernières années ( pas tous quand même, j'aime les nanards mais pas à ce point là). Quand je dis "au cinéma" je veux dire " en salle". C'est à dire là d'où on ne peut pas s'échapper.
J'ai essayé vainement de jouer aux jeux vidéos à base de zombies ( le Prince en a des kilos) mais vu que je me faisais bouffer mon perso après 7 à 8 minutes de jeu, ça n'a pas été très probant.
Je n'y ai pas participé mais j'ai découvert l'existence de flash mob zombie walk.
Traduction pour maman: les flash mob est une sorte de happening culturel fou et gratuit où des gens font un truc absurde ou juste beau comme ça, pour rien au milieux de la foule. Comme se figer pendant une minute, danser, se coucher par terre, il y a plein d'infos la dessus sur www.flashmob.info .
De façon général c'est assez inoffensif et sympa et fun.
Sauf que.
Il font des zombies Walk. Ils se retrouvent déguisés en zombie et ils descendent une rue voir deux, en faisant beueueueueue, en poussant des cris lugubres et en faisant sembler de dévorer des gens. ( Comment font ils? Je crois qu'ils chopent des gens volontaires et les tartinent de maquillage rouge)
Si ce truc arrive un jour dans ma ville, soit j'affronte ma trouille et j'intègre le groupe. Soit ( et c'est probablement ce qui se passera) je rentre chez moi, je ferme tous les volets, je m'enferme à double tour et je me cache sous ma couette, dans mon placard, avec ma peluche Tigrou et priant toutes les divinités que je connais de m'épargner pour cette fois.
Bon.
Heureusement, à l'heure actuelle, je ne crains rien.
De toute façon, je suis libraire BD et en fait mon calvaire est sans cesse renouvelé.
A cause de la variété de BONNE BD de zombies qui sortent.
Même en mettant de coté "ma vie de Zombie" ,"Avec les morts","les zombies qui ont mangé le monde","Rockabilly zombie",le très absurde "loving dead", le très mauvais "highschool of the dead" et les zombies guest de "The goon" il reste encore le monumental "Walking dead".
"Walking dead" est en noir et blanc. Il y en a 10 parus. L'histoire est la même que d'habitude, les zombies arrivent, mangent tout le monde et un petit groupe de survivants tente de s'en sortir. On s'aperçoit très vite que les pires ne sont pas les zombies mais les survivants et que si un jour l'invasion zombie a vraiment lieu, il ne faut surtout pas chercher d'autres gens.
Le vrai problème de "Walking dead": c'est super addictif.
Super crade, injuste et écœurant, mais super addictif. Chaque nouvel épisode est pire que le précédent. Et je vous le recommande si vous aimez les zombies.
Il y a peu le numéro 10 est sorti. Je me suis jetée dessus, folle que je suis. Je suis devenue verte à peu près au bout de 4 pages, mais je l'ai lu en entier (suspens insoutenable, comme d'habitude).
Puis le soir est venu. Et comme a mon habitude je me suis endormie comme une buche. (Je suis à moitié humaine à moitié marmotte, je m'endors toujours très bien, l'insomnie, chez moi, est rarissime).
A 1heure du matin mes yeux sont grands ouverts et je fixe le plafond. Je sais que si me rendors, je vais encore voir un de mes proches se faire mettre en pièce par un zombie et c'est beaucoup pour ma faible constitution nerveuse.
C'est l'heure que choisie le Prince pour se coucher ( le Prince travaille plus tard et plus prêt, il se couche donc plus tard).
"- Tu dors pas?
-Non.
-C'est Walking dead? ( il me connait bien quand même, mais bon après les scènes que je lui ai fait, c'est heureux qu'ils s'en souvienne)
-Ouais."
....
"-Tu l'as lu toi? (la perspective qu'il s'endorme et me laisse seul avec le plafond m'est insupportable)
-Ouais. il est bien. mais ça se répète un peu ( c'est vrai, mais c'est pas grave).
- Bah de toute façon, c'est bientôt fini. Avec le mec là, ils vont s'en sortir, on arrive à la fin de l'histoire.( je m'accroche à ce fantasme de fin heureuse comme une damnée)
- Ah, t'es pas au courant?
Mon sang se glace. je pressent la mauvaise nouvelle.
-Non?
- Le scénariste a dit qu'il en ferait tant qu'il aurait des idées, il a pas prévu de faire la fin tout de suite. Ca va durer encore un moment."
Sur ces bonnes paroles, Le Prince se tourne et commence à ronfler en moins de 18 secondes.
Je suis seule, avec le plafond au dessus du lit qui me regarde. Et les zombies dans ma tête qui attendent que je m'endorme pour venir bouffer ma peluche Tigrou.
Cette nuit là a été très longue.
Je me suis endormie entre 5h18 et 5h28. Il a suffit de ces 10 minutes pour que les zombies viennent dévorer tous mes collègues de travail et mon ordinateur.
J'ai eu beaucoup de peine pour mon ordinateur.
Le 11 sort en avril.
Et je vais le lire le jour même de la réception.
Et le soir même, si je ne fais pas une overdose de shojo bien sucrée, je retrouverai mon vieux pote le plafond.
Oh mon dieu!
je suis folle.
Une part obscure et bien cachée de moi même, je vais te révéler un élément de ma psychologie personnelle tellement intime qu'après tu sauras tout de moi.
Il s'agit d'une phobie. Une phobie assez handicapante dans mon travail.
J'ai peur des zombies.
Littéralement.
Les zombies me foutent la trouille, me pétrifient, font virer mon teint de rose au vert jambon, bref les zombies et moi c'est pas la folle passion.
Un jour le Prince a eu une idée trop drôle. Il s'est tapi dans le couloir de notre immeuble. L'ampoule avait grillé peu avant. Le couloir était donc obscur, la nuit étant tombée. En parfaite connaissance de la topographie, j'emprunte donc le couloir où m'attend le fourbe individus, sereine. Et là, plutôt que de me fait une bête "Bou"que j'aurais aujourd'hui oublié, il a trouvé trèèèès malin de tendre mollement les bras en avant suffisamment pour effleurer ma nuque du bout des ses doigts inertes, et de faire un long et lugubre "beeeeeeeeeeuuuuuuuuuuu".
Il a fallut une heure pour calmer mes sanglots nerveux, deux pour que j'arrête de l'insulter, et trois pour que l'acouphène provoqué par mon hurlement de pure terreur ne passe. La nuit suivante je me suis réveillée 2 fois après d'absurdes cauchemars, terrifiée à l'idée de me rendormir pour rêver à nouveau de morts vivants affamés de chair humaine.
Est il utile de préciser que si le malheureux évènement a eu lieu il y a 4 ans je n'ai pas encore pardonné au Prince?
Lui, je pense qu'il a compris.
Qu'est ce que ça révèle de ma personnalité? Que je crains d'être avalée par la foule et de devenir commune et identique dans l'errance décharnée? Que j'ai assistée enfant à une messe noire où quelqu'un aurait mangé salement de la viande crue et que je trainerai derrière moi ce traumatisme?
J'ai essayé de comprendre, la seule information que j'ai pu trouver dans une étude sur la violence dans les films américains et la réaction de rejet que l'on peut avoir devant une scène de zombies anthropophages, c'est que, en fait, ça me montre quelque chose que j'aurais envie de faire mais que mon code moral m'interdit.
Donc d'après mes lectures, je veux manger des gens en groupe, mais j'assume pas...Je n'aime pas la direction que ça prend, ça va vite tourner à l'obsession sexuelle cachée. Je préfère considérer que l'auteur du bouquin était fou à lier. Ca me rassure.
Comme je ne la comprenais pas, j'ai essayé de lutter contre ma phobie.
Le mal par le mal.
J'ai été voir au cinéma les films de zombies sorties ces 3 dernières années ( pas tous quand même, j'aime les nanards mais pas à ce point là). Quand je dis "au cinéma" je veux dire " en salle". C'est à dire là d'où on ne peut pas s'échapper.
J'ai essayé vainement de jouer aux jeux vidéos à base de zombies ( le Prince en a des kilos) mais vu que je me faisais bouffer mon perso après 7 à 8 minutes de jeu, ça n'a pas été très probant.
Je n'y ai pas participé mais j'ai découvert l'existence de flash mob zombie walk.
Traduction pour maman: les flash mob est une sorte de happening culturel fou et gratuit où des gens font un truc absurde ou juste beau comme ça, pour rien au milieux de la foule. Comme se figer pendant une minute, danser, se coucher par terre, il y a plein d'infos la dessus sur www.flashmob.info .
De façon général c'est assez inoffensif et sympa et fun.
Sauf que.
Il font des zombies Walk. Ils se retrouvent déguisés en zombie et ils descendent une rue voir deux, en faisant beueueueueue, en poussant des cris lugubres et en faisant sembler de dévorer des gens. ( Comment font ils? Je crois qu'ils chopent des gens volontaires et les tartinent de maquillage rouge)
Si ce truc arrive un jour dans ma ville, soit j'affronte ma trouille et j'intègre le groupe. Soit ( et c'est probablement ce qui se passera) je rentre chez moi, je ferme tous les volets, je m'enferme à double tour et je me cache sous ma couette, dans mon placard, avec ma peluche Tigrou et priant toutes les divinités que je connais de m'épargner pour cette fois.
Bon.
Heureusement, à l'heure actuelle, je ne crains rien.
De toute façon, je suis libraire BD et en fait mon calvaire est sans cesse renouvelé.
A cause de la variété de BONNE BD de zombies qui sortent.
Même en mettant de coté "ma vie de Zombie" ,"Avec les morts","les zombies qui ont mangé le monde","Rockabilly zombie",le très absurde "loving dead", le très mauvais "highschool of the dead" et les zombies guest de "The goon" il reste encore le monumental "Walking dead".
"Walking dead" est en noir et blanc. Il y en a 10 parus. L'histoire est la même que d'habitude, les zombies arrivent, mangent tout le monde et un petit groupe de survivants tente de s'en sortir. On s'aperçoit très vite que les pires ne sont pas les zombies mais les survivants et que si un jour l'invasion zombie a vraiment lieu, il ne faut surtout pas chercher d'autres gens.
Le vrai problème de "Walking dead": c'est super addictif.
Super crade, injuste et écœurant, mais super addictif. Chaque nouvel épisode est pire que le précédent. Et je vous le recommande si vous aimez les zombies.
Il y a peu le numéro 10 est sorti. Je me suis jetée dessus, folle que je suis. Je suis devenue verte à peu près au bout de 4 pages, mais je l'ai lu en entier (suspens insoutenable, comme d'habitude).
Puis le soir est venu. Et comme a mon habitude je me suis endormie comme une buche. (Je suis à moitié humaine à moitié marmotte, je m'endors toujours très bien, l'insomnie, chez moi, est rarissime).
A 1heure du matin mes yeux sont grands ouverts et je fixe le plafond. Je sais que si me rendors, je vais encore voir un de mes proches se faire mettre en pièce par un zombie et c'est beaucoup pour ma faible constitution nerveuse.
C'est l'heure que choisie le Prince pour se coucher ( le Prince travaille plus tard et plus prêt, il se couche donc plus tard).
"- Tu dors pas?
-Non.
-C'est Walking dead? ( il me connait bien quand même, mais bon après les scènes que je lui ai fait, c'est heureux qu'ils s'en souvienne)
-Ouais."
....
"-Tu l'as lu toi? (la perspective qu'il s'endorme et me laisse seul avec le plafond m'est insupportable)
-Ouais. il est bien. mais ça se répète un peu ( c'est vrai, mais c'est pas grave).
- Bah de toute façon, c'est bientôt fini. Avec le mec là, ils vont s'en sortir, on arrive à la fin de l'histoire.( je m'accroche à ce fantasme de fin heureuse comme une damnée)
- Ah, t'es pas au courant?
Mon sang se glace. je pressent la mauvaise nouvelle.
-Non?
- Le scénariste a dit qu'il en ferait tant qu'il aurait des idées, il a pas prévu de faire la fin tout de suite. Ca va durer encore un moment."
Sur ces bonnes paroles, Le Prince se tourne et commence à ronfler en moins de 18 secondes.
Je suis seule, avec le plafond au dessus du lit qui me regarde. Et les zombies dans ma tête qui attendent que je m'endorme pour venir bouffer ma peluche Tigrou.
Cette nuit là a été très longue.
Je me suis endormie entre 5h18 et 5h28. Il a suffit de ces 10 minutes pour que les zombies viennent dévorer tous mes collègues de travail et mon ordinateur.
J'ai eu beaucoup de peine pour mon ordinateur.
Le 11 sort en avril.
Et je vais le lire le jour même de la réception.
Et le soir même, si je ne fais pas une overdose de shojo bien sucrée, je retrouverai mon vieux pote le plafond.
Oh mon dieu!
je suis folle.
mercredi 24 février 2010
Potins
Il vous arrive d'écouter les conversations que vous pouvez avoir comme si vous étiez extérieur à la conversation?
"-Sa meuf c'est vraiment une garce quand même
-Son ex tu veut dire
-Non, il l'a largué?
-Tu parles, c'est elle qui l'a largué, c'est une garce totale, et lui c'est une chiffe. Et là elle essaye encore de l'utiliser.
- Et lui il y va?
- Bien sur, c'est le bon con, il tombe toujours dans le panneau.
-Et il a pas capté que son assistante était amoureuse de lui?
- Non, mais finit le, tu me diras ce que t'en pense."
Ouais, mon Prince et moi, des fois on parle des personnages des bouquins qu'on lit comme si on les connaissais personnellement. Et quand on lit des shojos, ça donne ce genre de conversations de fifilles en train de se faire les ongles.
Du coup j'ai terminé "Heart broken chocolatier" et on est d'accord le héros est vraiment tout mou.
La qualité du truc? Mmmmm, ouais, une histoire d'amour avec un chocolatier pour héros, fatalement en tant que fille je suis séduite.
"-Sa meuf c'est vraiment une garce quand même
-Son ex tu veut dire
-Non, il l'a largué?
-Tu parles, c'est elle qui l'a largué, c'est une garce totale, et lui c'est une chiffe. Et là elle essaye encore de l'utiliser.
- Et lui il y va?
- Bien sur, c'est le bon con, il tombe toujours dans le panneau.
-Et il a pas capté que son assistante était amoureuse de lui?
- Non, mais finit le, tu me diras ce que t'en pense."
Ouais, mon Prince et moi, des fois on parle des personnages des bouquins qu'on lit comme si on les connaissais personnellement. Et quand on lit des shojos, ça donne ce genre de conversations de fifilles en train de se faire les ongles.
Du coup j'ai terminé "Heart broken chocolatier" et on est d'accord le héros est vraiment tout mou.
La qualité du truc? Mmmmm, ouais, une histoire d'amour avec un chocolatier pour héros, fatalement en tant que fille je suis séduite.
Mais tu vas taire ta grande G!
Des fois, on ferait mieux de se taire. Surtout moi.
Dans ma jolie ville, on se décarcasse au niveau culturel. Par exemple il y a un week end où il y a dans toute la ville des lectures et des spectacles gratuits pour les enfants entre 4 et 10 ans. C'est vachement sympa. on y croise plein de clients de ma jolie boutique (parce qu'un parent qui lit des BD c'est un parent trop cool). Et curieusement vachement moins de gens de mon autre taff.
Alors le lundi, drapée dans mon sentiment de supériorité de la-fille-qui-organise-des-évènements-culturels-gratuits-pour-les-masses-laborieuses-et que-les-masses-elles-viennent-pas, je passe au crible les excuses des méchants parents que je n'ai pas vu aux lectures.
Je ne suis pas organisatrice en vrai, mais ça fait toujours un peu mal au C...de voir qu'il y a des chouettes trucs d'organisés et toujours du monde pour trouver qu'il y a jamais rien qui se passe dans ma jolie ville.
Excuse pourrave n°1.
"-T'as emmené ton moufflet aux spectacles gratuit de week end?
-Non mais tu sais, il sait pas lire alors on va pas l'emmener à des lectures"
Oui, je précise que les spectacles ont lieu pendant un salon du livre. D'où l'excuse pourrave n°1: mon enfant ne sait pas lire, donc je ne vois pas pourquoi il aurait besoin d'être stimulé culturellement.
Excuse pourrave n°2.
"-T'as emmené tes filles aux spectacles gratuits de ce week end?
"-Ah, ça va hein! elles en ont assez des livres!"
c'est combien assez de livres? 2? 8? autant que de DVD de Dora?
Comment on peut avoir assez de livres?
Comment on peut répondre livres quand on te parle spectacle?
Excuse Supra pourrave n°3, Pourrie Magna Cum laude.
"-T'as emmené tes enfants aux spectacles gratuits de ce week end?
-Non, il y avait un vide grenier à Trifouillis les canettes."
Il y a des vide greniers TOUS LES DIMANCHES dans mon joli département. C'est le sport local. Et celui de Trifouillis les canettes n'a rien de spécial ou d'exceptionnel.
Et je passe sur ceux qui prétextent qu'il y a toujours trop de monde, ceux qui se plaignent qu'il n'y a pas de place devant pour les parents et qui sont obligés d'aller au fond.
Je sors donc de mon petit sondage légèrement énervée, et si la rage pouvait faire pousser les poils, j'aurais été carrément hirsute.
Et là je tombe sur une victime innocente qui passe par là.
"Et toi, t'y as pas emmené tes filles je parie aux spectacles gratuits de ce week end!
-Nan, t'as raison, c'est con en plus on y avait été l'année dernière et ça avait vachement plu aux filles..."
Et là, je crois que je l'ai plus craché que dit, je pense que j'avais la bave aux lèvres à ce moment là, il me semble que j'étais dans un état second quand je lui ai balancé:
"Père Indigne!"
et il a répondu.
"Ouais, t'as raison..."
Sans humour. Coupable.
Je me suis sentie bien pourrie.
Dans ma jolie ville, on se décarcasse au niveau culturel. Par exemple il y a un week end où il y a dans toute la ville des lectures et des spectacles gratuits pour les enfants entre 4 et 10 ans. C'est vachement sympa. on y croise plein de clients de ma jolie boutique (parce qu'un parent qui lit des BD c'est un parent trop cool). Et curieusement vachement moins de gens de mon autre taff.
Alors le lundi, drapée dans mon sentiment de supériorité de la-fille-qui-organise-des-évènements-culturels-gratuits-pour-les-masses-laborieuses-et que-les-masses-elles-viennent-pas, je passe au crible les excuses des méchants parents que je n'ai pas vu aux lectures.
Je ne suis pas organisatrice en vrai, mais ça fait toujours un peu mal au C...de voir qu'il y a des chouettes trucs d'organisés et toujours du monde pour trouver qu'il y a jamais rien qui se passe dans ma jolie ville.
Excuse pourrave n°1.
"-T'as emmené ton moufflet aux spectacles gratuit de week end?
-Non mais tu sais, il sait pas lire alors on va pas l'emmener à des lectures"
Oui, je précise que les spectacles ont lieu pendant un salon du livre. D'où l'excuse pourrave n°1: mon enfant ne sait pas lire, donc je ne vois pas pourquoi il aurait besoin d'être stimulé culturellement.
Excuse pourrave n°2.
"-T'as emmené tes filles aux spectacles gratuits de ce week end?
"-Ah, ça va hein! elles en ont assez des livres!"
c'est combien assez de livres? 2? 8? autant que de DVD de Dora?
Comment on peut avoir assez de livres?
Comment on peut répondre livres quand on te parle spectacle?
Excuse Supra pourrave n°3, Pourrie Magna Cum laude.
"-T'as emmené tes enfants aux spectacles gratuits de ce week end?
-Non, il y avait un vide grenier à Trifouillis les canettes."
Il y a des vide greniers TOUS LES DIMANCHES dans mon joli département. C'est le sport local. Et celui de Trifouillis les canettes n'a rien de spécial ou d'exceptionnel.
Et je passe sur ceux qui prétextent qu'il y a toujours trop de monde, ceux qui se plaignent qu'il n'y a pas de place devant pour les parents et qui sont obligés d'aller au fond.
Je sors donc de mon petit sondage légèrement énervée, et si la rage pouvait faire pousser les poils, j'aurais été carrément hirsute.
Et là je tombe sur une victime innocente qui passe par là.
"Et toi, t'y as pas emmené tes filles je parie aux spectacles gratuits de ce week end!
-Nan, t'as raison, c'est con en plus on y avait été l'année dernière et ça avait vachement plu aux filles..."
Et là, je crois que je l'ai plus craché que dit, je pense que j'avais la bave aux lèvres à ce moment là, il me semble que j'étais dans un état second quand je lui ai balancé:
"Père Indigne!"
et il a répondu.
"Ouais, t'as raison..."
Sans humour. Coupable.
Je me suis sentie bien pourrie.
dimanche 21 février 2010
life is no bed of roses
Pour les non anglophones ( et je sais qu'ils représentent 50% de mon lectorat - coucou moman!) le titre signifie que la vie n'est pas un lit de rose. Tu me diras, Internaute , tu t'en doutais.
Et puis finalement un lit de rose c'est assez bidon, vu que les roses sont pourvues d'épines, et que je sais pas toi, mais moi, me coucher sur un tapis de pétales fourbes et feinteux cachant des hordes d'épines de toute tailles, et ben , ça me tente moyen moyen.
L'idée, évidente, étant, bien sur, que c'est pas facile tous les jours et qu'il faut parfois faire face à l'adversité: Patron colérique, clients schizophrènes , livreurs distraits, internet récalcitrant, eau chaude aléatoire (ça j'ai testé pour vous, et je recommande), fin de mois short short short, tache de chorizo sur jupe neuve, latte du sommier pétée, collègues crétins, ongles cassés à raz, vernis fétiche sec, perte de la pince à épiler, pneu crevé, clefs momentanément égarées, cinéma qui passe le film que tu veux voir, mais uniquement le jeudi à 14heures, kilos en trop qui ne partiront que par la force des baïonnettes, Prince qui oublie de faire la lessive... trois fois...
Et tout ça, reconnaissons le, finalement ce n'est pas bien grave.
l'avantage de la situation contraire, c'est qu'elle te force à agir, à prendre des décisions et au bout du compte à trouver une solution ou à accepter l'état de fait. Perso, je lutte mollement contre les kilos parce que le remède ( un régime tout simple) serait pire que le mal ( faire régulièrement sa fête au pot de caramel au beurre salé).
A contrario j'ai trouvé trrrrrès vite une solution à mon problème d'eau chaude.
Bref, les soucis permettent aussi de recalibrer les priorités.
Et donc, alors que je combattais les rondeurs gracieuses qui ornent mes hanches (oui, elles ne seraient pas disgracieuses si je ne m'obstinais pas à me saper une taille trop petit) en trottinant gaiement sur un tapis de course de ma salle de sport (rappelle toi je t'en ai déjà parlé) je me suis laissée hypnotiser par les clips.
Dans les clips il y a toujours plein de filles. Soit c'est des rappeur mâles/ RNB et le clip est plein de bimbos biatch pouf au formes généreuses ET parfaites. Soit c'est clips de filles avec des danseuse aux formes un peu moins généreuses mais aux jambes incroyablement galbés. Soit c'est des clips français et on zoom sur le visage des filles, et c'est chiant.
Donc je restais focalisée sur les clips de filles avec des danseuses.
Et je me disais, que peut être, en venant 2 fois par semaine à la salle de sport pour faire du steppeur pendant 27 minutes, j'aurais le même ventre plat et les même jambes longues et fines.
Et puis, mon esprit rationnel m'a sauvagement rattrapée et clouée là.
Les demoiselles qui dansent dans les clips sont certes minces et jolies et musclées, mais c'est parce que c'est leur métier.
Elle ne vont pas à la salle de sport quand elles en ont envie. Elles vont faire des footings, des étirements, des abdos, et des petits entrechats gracieux 8 heures par jours tous les jours. Et uniquement pour rester à niveau pour avoir une chance peut être d'être embaucher dans un clip.
C'est le genre de filles qui vivent à Los Angeles, mais qui bronzent en cabines parce que tant que le soleil est dans le ciel, elles sautillent en cadences dans des salles parquetées et apprennent par coeur des chorégraphies démentielles.
Ces filles là, si le chat leur griffe le bras c'est la fin du monde, parce que le temps que ça cicatrise, elles ne pourront plus présenter de casting.
Et je me refuse à évoquer les privations alimentaires. Ce serait bien trop cruel.
Quoique, si, allez.
Quand je rentre du sport et que je me fais un petit œuf cocotte au roquefort, avec des mouillettes beurrées, et que je manges quelques kango en dessert en matant Bones ou docteur House, est ce que j'ai, ne serais qu'une pensée pour la salade quinoa épinard avec une demi clémentine en dessert qui sera l'ordinaire de la danseuse?
NON. Pas une seconde je ne m'arrête là dessus.
Mon seul souci à ce moment là, c'est de savoir quand arrivera la pub pour que je puisse aller me chercher le jus de cranberrie dans le frigo sans louper une seconde de l'intrigue.
Et, ouais.
La vie n'est un lit de rose pour personne.
Mais moi, perso, j'ai des instants canapé grandioses.
Et puis finalement un lit de rose c'est assez bidon, vu que les roses sont pourvues d'épines, et que je sais pas toi, mais moi, me coucher sur un tapis de pétales fourbes et feinteux cachant des hordes d'épines de toute tailles, et ben , ça me tente moyen moyen.
L'idée, évidente, étant, bien sur, que c'est pas facile tous les jours et qu'il faut parfois faire face à l'adversité: Patron colérique, clients schizophrènes , livreurs distraits, internet récalcitrant, eau chaude aléatoire (ça j'ai testé pour vous, et je recommande), fin de mois short short short, tache de chorizo sur jupe neuve, latte du sommier pétée, collègues crétins, ongles cassés à raz, vernis fétiche sec, perte de la pince à épiler, pneu crevé, clefs momentanément égarées, cinéma qui passe le film que tu veux voir, mais uniquement le jeudi à 14heures, kilos en trop qui ne partiront que par la force des baïonnettes, Prince qui oublie de faire la lessive... trois fois...
Et tout ça, reconnaissons le, finalement ce n'est pas bien grave.
l'avantage de la situation contraire, c'est qu'elle te force à agir, à prendre des décisions et au bout du compte à trouver une solution ou à accepter l'état de fait. Perso, je lutte mollement contre les kilos parce que le remède ( un régime tout simple) serait pire que le mal ( faire régulièrement sa fête au pot de caramel au beurre salé).
A contrario j'ai trouvé trrrrrès vite une solution à mon problème d'eau chaude.
Bref, les soucis permettent aussi de recalibrer les priorités.
Et donc, alors que je combattais les rondeurs gracieuses qui ornent mes hanches (oui, elles ne seraient pas disgracieuses si je ne m'obstinais pas à me saper une taille trop petit) en trottinant gaiement sur un tapis de course de ma salle de sport (rappelle toi je t'en ai déjà parlé) je me suis laissée hypnotiser par les clips.
Dans les clips il y a toujours plein de filles. Soit c'est des rappeur mâles/ RNB et le clip est plein de bimbos biatch pouf au formes généreuses ET parfaites. Soit c'est clips de filles avec des danseuse aux formes un peu moins généreuses mais aux jambes incroyablement galbés. Soit c'est des clips français et on zoom sur le visage des filles, et c'est chiant.
Donc je restais focalisée sur les clips de filles avec des danseuses.
Et je me disais, que peut être, en venant 2 fois par semaine à la salle de sport pour faire du steppeur pendant 27 minutes, j'aurais le même ventre plat et les même jambes longues et fines.
Et puis, mon esprit rationnel m'a sauvagement rattrapée et clouée là.
Les demoiselles qui dansent dans les clips sont certes minces et jolies et musclées, mais c'est parce que c'est leur métier.
Elle ne vont pas à la salle de sport quand elles en ont envie. Elles vont faire des footings, des étirements, des abdos, et des petits entrechats gracieux 8 heures par jours tous les jours. Et uniquement pour rester à niveau pour avoir une chance peut être d'être embaucher dans un clip.
C'est le genre de filles qui vivent à Los Angeles, mais qui bronzent en cabines parce que tant que le soleil est dans le ciel, elles sautillent en cadences dans des salles parquetées et apprennent par coeur des chorégraphies démentielles.
Ces filles là, si le chat leur griffe le bras c'est la fin du monde, parce que le temps que ça cicatrise, elles ne pourront plus présenter de casting.
Et je me refuse à évoquer les privations alimentaires. Ce serait bien trop cruel.
Quoique, si, allez.
Quand je rentre du sport et que je me fais un petit œuf cocotte au roquefort, avec des mouillettes beurrées, et que je manges quelques kango en dessert en matant Bones ou docteur House, est ce que j'ai, ne serais qu'une pensée pour la salade quinoa épinard avec une demi clémentine en dessert qui sera l'ordinaire de la danseuse?
NON. Pas une seconde je ne m'arrête là dessus.
Mon seul souci à ce moment là, c'est de savoir quand arrivera la pub pour que je puisse aller me chercher le jus de cranberrie dans le frigo sans louper une seconde de l'intrigue.
Et, ouais.
La vie n'est un lit de rose pour personne.
Mais moi, perso, j'ai des instants canapé grandioses.
mercredi 17 février 2010
le bébé et la menteuse
Bon.
Internaute, des proches dont je tairai le nom par respect pour leur vie privé m'ont fait valoir que j'étais une menteuse.
Et, en fait, c'est pas tout à fait faux.
Il s'avère que je me suis présentée comme une nullipare convaincue et fière de l'être. Que j'ai décrit l'arrivé d'un enfant dans un couple comme la fin dudit couple et que je me suis complu à étaler généreusement tous les désagréments qu'apporte, potentiellement, un moutard.
Je ne retire rien. Je pense toujours que le caca et le vomi sentent mauvais; et que se lever plusieurs fois dans la nuit, ça fatigue.
Mais je crois aussi (certainement à tort) que c'est cool.
Et en fait, j'en veux bien un, finalement.
la situation décrite dans les épisodes précédent a évolué. C'était une photo à un instant T. Et qui était vraie. J'ai partagé avec le Prince un appart de 18m². Où le lit occupait l'ensemble de la surface au sol. J'ai été en CDD pendant 1 an avant de décrocher mon précieux CDI. Je ne vais plus à la laverie pour laver mon linge...
Bref, je me suis un peu embourgeoisée.
Et donc, maintenant, j'ai de la place.
Si je fais un bébé, je saurai où le ranger.
Après il faudra sacrifier des heures de sommeil.
J'enverrai le Prince.
On peut toujours rêver.
Internaute, des proches dont je tairai le nom par respect pour leur vie privé m'ont fait valoir que j'étais une menteuse.
Et, en fait, c'est pas tout à fait faux.
Il s'avère que je me suis présentée comme une nullipare convaincue et fière de l'être. Que j'ai décrit l'arrivé d'un enfant dans un couple comme la fin dudit couple et que je me suis complu à étaler généreusement tous les désagréments qu'apporte, potentiellement, un moutard.
Je ne retire rien. Je pense toujours que le caca et le vomi sentent mauvais; et que se lever plusieurs fois dans la nuit, ça fatigue.
Mais je crois aussi (certainement à tort) que c'est cool.
Et en fait, j'en veux bien un, finalement.
la situation décrite dans les épisodes précédent a évolué. C'était une photo à un instant T. Et qui était vraie. J'ai partagé avec le Prince un appart de 18m². Où le lit occupait l'ensemble de la surface au sol. J'ai été en CDD pendant 1 an avant de décrocher mon précieux CDI. Je ne vais plus à la laverie pour laver mon linge...
Bref, je me suis un peu embourgeoisée.
Et donc, maintenant, j'ai de la place.
Si je fais un bébé, je saurai où le ranger.
Après il faudra sacrifier des heures de sommeil.
J'enverrai le Prince.
On peut toujours rêver.
jeudi 11 février 2010
A propos de la brioche
J'ai oublié de le dire.
Mais en fait ça mérite un micro poste rien que pour ça.
Je suis donc plus voluptueuse que filiforme.
Plus édredon que futon.
Bref, tu as compris, internaute à l'esprit vif.
Et bien, quand j'étais ferme et musclée ( ça a eu lieu un jour) mon Prince en était fort content et satisfait.
Et aujourd'hui?
Mon Prince est toujours content et satisfait et ne m'a JAMAIS fait de remarques désagréables relatives à mes aimables courbes.
C'est pour ça qu'il est mon Prince.
Des langues perfides diraient que c'est parce que son tour de taille sied à son rang, et que ce serait l'hôpital se foutant de la charité. Ne les écoute pas, internaute à la vue claire, mon Prince est comme moi.
Moelleux.
Mais en fait ça mérite un micro poste rien que pour ça.
Je suis donc plus voluptueuse que filiforme.
Plus édredon que futon.
Bref, tu as compris, internaute à l'esprit vif.
Et bien, quand j'étais ferme et musclée ( ça a eu lieu un jour) mon Prince en était fort content et satisfait.
Et aujourd'hui?
Mon Prince est toujours content et satisfait et ne m'a JAMAIS fait de remarques désagréables relatives à mes aimables courbes.
C'est pour ça qu'il est mon Prince.
Des langues perfides diraient que c'est parce que son tour de taille sied à son rang, et que ce serait l'hôpital se foutant de la charité. Ne les écoute pas, internaute à la vue claire, mon Prince est comme moi.
Moelleux.
Y a plus de respect!
Sais tu internaute, mon très cher petit ange, que ma vie ne se limite pas à mon travail et ma librairie?
Je vais aussi à la salle de sport.
Oui, parce que physiquement , j'approche plus de la brioche que de la cracotte. Pas de la brioche couronne quand même. Plutôt de la brioche individuelle, celle avec du sucre candy dessus plutôt... enfin genre pain au lait.
Ouais, la métaphore boulangère finalement, c'est pas génial.
Je suis normale avec un beau fessier et des bonnes cui-cuisses. Et donc, dans mes moments de détresse (après avoir englouti 3 Balistos / finit en cachette le pot de Nutella/ bouillavé sans pitié la tablette de milka au miel) je vais donc au trot perdre mon gras superflu à la salle de sport, où je trottine en cadence sur des tapis, où je pédale sur de superbes vélos d'appartement, où avec les cui-cuisses susnommées, je prends des poses obscènes sur des machines avec des poids.
Bref, voilà, je fais ce que font les gens dans les salles de sports ( en sautant la case "drague minable sur le vélo elliptique".)
Mais bon, j'aime quand même avoir l'esprit occupé aussi, et dans la salle de sport, ils ont pensé à tout. C'est pas des blaireaux. ils nous ont mis la télé!
C'est bien la télé, ça occupe l'esprit sans trop le solliciter ( il est loin le temps où je me disais que j'avais qu'à apporter un roman pour le lire sur le vélo). Bon, comme il n'y a pas d'horaires et qu'on arrive quand on veut, ils ne mettent pas des programmes difficiles à suivre.
J'aurais bien aimé mater "un diner presque parfait" en tirant comme une brute sur mon rameur.
Mais, soit les images de bouffes pendant que tu coures sur "trottinator 2000" c'est trop déconcertant, soit il faut aussi mettre de l'ambiance et donner un rythme, tout ça tout ça...
Donc, on a droit a....
Devine, Internaute, mon petit lapin aux yeux d'obsidienne.
DES CLIPS!
Et pas n'importe lesquels! uniquement la daubasse populaire auprès des 15-18 ( c'est à dire la lie de l'humanité... t' ai je déjà dit à quel point je trouve que l'adolescence ça craint? je le ferai alors).
Et donc, c'est Mozart l'opéra rock 2 fois en 4 minutes, Collectif Métissé une fois toutes les heures et les Black Eyed Peas. Encore les Black Eyed Peas. TOUJOURS LES BLACK EYED PEAS.
Faut dire que j'ai du me bouffer " I 've got a feelin" une bonne centaine de fois ( je vais souvent à la salle en hiver, oui, je sais, c'est moche pour le Nutella).
Et puis, il y a quelques temps, nouveau clip.
"Meet me halfway".
Et là je fais une crise de tétanie et je tombe de mon stepper. pouf!
Ils ont volé le radar à boule de cristal de Bulma!
Dans le clip, le mec sort de sa poche une sorte de boussole qui lui indique un truc dont tout le monde se fout, et c'est presque la même que celle - emblématique- qui apparait dès le premier épisode de Dragon Ball.
La preuve par l'image:
Ici, nous voyons le bonhomme qui suis visiblement quelque chose sur un espèce de radar.On est bien d'accord?
Vous allez pas me dire qu'il n'y a pas comme une parenté quand même!
Ici on voit clairement Bulma avec son détecteur à dragon ball. Même que j'ai copié le titre de la vidéo exprès!
Je reconnais que c'est pas exactement la même mais je soutiens qu'ils devraient au moins remercier Akira Toryama.
Mais comme d'habitude, la BD ( ou ici en l'occurrence , le Manga) c'est pour les gamins, et personne ne se rendra compte qu'on a pompé un graphisme de dessin animé. Ou alors, solution bidon qu'applique les fourbes voleurs de radar: un pompage? Noooooooooon! Un Hommage!
Je te dirais bien un truc comme quoi, du coup maintenant je fais super gaffe aux clips qui passent, pour voir un peu s'il n'y a pas d'autres resquilleurs dans le même genre et si les Black eyed peas n'auraient pas fait école.
Mais bon, ça va, entre "She Wolf" et celui où Lady gaga est plus ou moins assassinée au début...
Tu sais quoi?
J'ai été parmi ceux qui se sont réjoui de la mort de Mickael Jackson. Non pas que je veuille quoique ce soit au bonhomme, mais au moins, pendant 2 semaines on a eu autre chose que "3" de Britney Spears en boucle dans les oreilles.
Heal the wooooorld, make it a better plaaaaace....
mercredi 3 février 2010
Palmarès Angoulème
Internaute, ma bichette, je te fais un petit poste parce que c'est toi.
Mais sinon j'irais bien me coucher.
Pourquoi?
Parce que je suis déprimée.
Déprimée par le Fauve d'Or du festival dAngoulème.
Pascal Brutal 3 ( dire Cube).
Non pas que je méprise la Bd humour. Non pas que je dénigre le travail de Sattouf.
Non pas que Pascal Brutal ne me fasse pas rire.
Mais merde! c'est comme si "Bienvenue chez les ch'ti " remportait l'ours d'or à Berlin!
Naaaaaaan! c'est encore pire, parce que "Bienvenue chez les ch'ti" c'est de l'humour tout public...
C'est "Camping" qui remporterai un prix à la Mostra de Venise, c'est Loana consacrée meilleure actrice au festival de Cannes, c'est American Pie césar du meilleur film étranger...
Bref... c'est moche.
Sinon Lou a eu un prix jeunesse.
Ouf.
L'honneur est sauf.
Naaaaaan, l'honneur est perdu...
Mais on n'a qu'à faire abstraction du grand prix...
Et prier pour que le reste du monde ne s'aperçoive de rien.
Mais sinon j'irais bien me coucher.
Pourquoi?
Parce que je suis déprimée.
Déprimée par le Fauve d'Or du festival dAngoulème.
Pascal Brutal 3 ( dire Cube).
Non pas que je méprise la Bd humour. Non pas que je dénigre le travail de Sattouf.
Non pas que Pascal Brutal ne me fasse pas rire.
Mais merde! c'est comme si "Bienvenue chez les ch'ti " remportait l'ours d'or à Berlin!
Naaaaaaan! c'est encore pire, parce que "Bienvenue chez les ch'ti" c'est de l'humour tout public...
C'est "Camping" qui remporterai un prix à la Mostra de Venise, c'est Loana consacrée meilleure actrice au festival de Cannes, c'est American Pie césar du meilleur film étranger...
Bref... c'est moche.
Sinon Lou a eu un prix jeunesse.
Ouf.
L'honneur est sauf.
Naaaaaan, l'honneur est perdu...
Mais on n'a qu'à faire abstraction du grand prix...
Et prier pour que le reste du monde ne s'aperçoive de rien.
les miracles existent
Je suis une vilaine fille et je n'avais prévenue personne.
Mais je devais rester déconnecter 3 semaines d'affilées. Et oui, déménagement.
Et là miracle.
Internet m'est revenue ce soiiiiiiiir!
Ce sooiiiiiiiiiiiiir!
Alors que j'ai déménagé samedi!
Raaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!
Les dieux d'internet sont avec moi!
Vite,
ne pas perdre leur bonne grâce,
allons sacrifier une poule noire à la cave!
Ou plutôt regarder un film en V.O.D. Haute définition en urgence? Pour leur montrer que je profite du cadeau je veux dire...
Mais je devais rester déconnecter 3 semaines d'affilées. Et oui, déménagement.
Et là miracle.
Internet m'est revenue ce soiiiiiiiir!
Ce sooiiiiiiiiiiiiir!
Alors que j'ai déménagé samedi!
Raaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!
Les dieux d'internet sont avec moi!
Vite,
ne pas perdre leur bonne grâce,
allons sacrifier une poule noire à la cave!
Ou plutôt regarder un film en V.O.D. Haute définition en urgence? Pour leur montrer que je profite du cadeau je veux dire...
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